cette sculpture a été réalisée dans le tronc d’un marronnier coupé dans le Jardin du Luxembourg. C’était à l’automne 2010, à l’occasion d’une expo à l’orangerie du Sénat durant laquelle j’avais exposé mon travail.J’avais pu rapporter quelques morceaux d’arbres coupés.
Quelle que soit les raisons pour lesquelles les arbres sont coupés, je peux imaginer que ces plantes vivantes qui ont été témoins de l’histoire des hommes ont été parfois aussi leurs confidents.
Des plus illustres aux plus humbles, combien ont cherché leur ombre quiétude à leurs pieds séculaires.
Alors, ça me plait de traiter les arbres comme des gens et pas comme du bois. de graver sur la graine ultime que je sculpte dans son bois, l’adresse du lieu où l’arbre a vécu. Afin que subsiste quelque chose à toucher qui a la forme de l’origine dont il a procédé, sa propre semence.