Sculpture pour le Parc National Tierra del Fuego à Ushuaïa (Argentine)
Reconectarse a la tierra
Replug the earth
Reconnecte-toi à la terre.
Bois de Nothofagus pumilio, hauteur 175 cm
Janvier 2020.
A l’image d’une poignée de main qui engage symboliquement un geste d’accueil et de bienvenue réciproques, l’intention des sculptures taillées avec des assemblages en tenons et mortaises est de saisir avec des gestes simples une prise écouménale, i.e. Une articulation, une solidarité de l’œuvre avec l’écoumène. Chaque élément venant dans l’assemblage ajoute métaphore et symbolique pour constituer ce que nous nommons en mésologie : une chaîne trajective.
Cette sculpture est la représentation de deux modes de connexion au monde.
Dans sa partie supérieure, une représentation de clé USB, signifiant un mode de connexion virtuel représentant un monde connecté à l’illusion, à l’abstraction.
Dans la partie inférieure, un type de connexion physique, taillé en mortaise avec une cheville rendant solidaire l’assemblage avec le tenon lié à ses racines, à la réalité du monde.
Les chevilles en bois qui tiennent ces assemblages sont de couleur rouge pour rappeler les marques que font les bûcherons sur les arbres destinés à être coupés dans la forêt. Cette couleur est utilisée ici dans un but inverse et comparables à ce que nous appelons la foi, c’est à dire cet engagement moral qui consolide le geste de solidarité. Nous avons en français une expression qui dit : (Avoir la foi chevillée au corps)
L’œuvre propose une réflexion sur notre rapport à la terre, en posant que nous autres humains nous avons avec elle une relation éco-techno-symbolique ainsi que le dit, à propos de mésologie, le philosophe et géographe français Augustin Berque.
Dans cette perspective, après avoir sculpté le bois du Lenga ici à Ushuaïa, la ville la plus australe du globe, je poursuivrai mon geste dans le cercle arctique, en Laponie finlandaise.
Puis, autant que cela sera possible, je réaliserai un assemblage qui sera constitué de morceaux de bois provenant d’autres régions de notre écoumène.
Cher Didier,
Je te suis
Jacline
Dear Didier,
RE-CONNECTE – a good keyword for us and our wish to get in contact with you again.
Thus, I try to send a message by this weblog.
We met each other more than 30 years ago – in August 1990. We, that is Holger and me, Axel, both from East-Berlin, then 21 year old 🙂
We were on our very first bicycle tour through « the west »: The Netherlands, Belgium, and most of all, through France. It became for us an unforgettable experience.
One day we entered Marnay sur Seine and were quite surprised to gaze a rather big piece of the Berlin Wall – as a part of your little monument to celebrate 1789/1989 and les droites de l´ homme. Do you remember this special encounter with « real East-Berliners »?
Some years later also carpenter Holger studied history like me (and pedagogy). Since many years he is a teacher, half a year ago he moved with his family to Bruxelles, teaching there at a German School.
I myself working as a historian at Jena University at the department for contemporary history. But live still in Berlin, now in the Western part 😉
This year, Holger and me found together again after many year of « silence ». Per Zoom we talked about our « grand tour » in 1990. By sharing our souvenirs also photos from Marnay sur Seine came back to surface.
If you would please write us per email, we would be happy to send you some of these visual memories to you.
We hope you and your family and also the team of artists are well and that we learn much about the relevance of human rights, freedom and culture during our fight against the pandemic COVID-19.
All the best, cordialement,
Axel at Holger